Pour faire valoir leur cause et se regrouper en des groupes actifs, les gays n’ont eu d’autres recours que de s’organiser à travers des associations qui ont pour but de défendre leur cause, d’aider les homosexuels à s’intégrer, et surtout, de faire évoluer les mentalités et de faire prendre conscience aux sociétés que ce sont elles qui doivent les admettre et non l’inverse. Parmi ces associations de poids et de renom, on compte le FSGL (Fédération Sportive Gaie et Lesbienne), la LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual and Transgendered people) ou encore le mouvement gay de libération.
Qu’elles soient à vocation sociale ou politique, ces associations sont avant tout présentes pour faire tomber les préjugés et faire bouger les choses.
Ces diverses associations et fédérations ont permis également de faire le point sur la réalité du milieu homosexuel et de clarifier les différences qui caractérisent les homosexuels. On dénote quatre groupes distincts, à part des androgynes qui sont par nature dotés de deux sexes et dont l’orientation sexuelle ne reste pas une affaire de choix, mais surtout, d’hormones :
– les lesbiennes (les femmes aimant d’autres femmes)
– les gays (les hommes aimant d’autres hommes)
– les bisexuels (des personnes attirées par les deux sexes)
– les transsexuels ou transgenres (personnes désignées par leur sexe à sa naissance, mais qui se sentent plutôt de l’autre sexe)
Les drag queens furent pendant longtemps associées aux homosexuels. Force est de constater pourtant que les hommes qui se déguisent en femme pour animer des soirées ne sont pas forcément homosexuels.
Grâce à ces associations, le milieu homosexuel a pu être mieux structuré et compris par le grand public qui ne faisait pas forcément les différences et mettait tout le monde dans le même panier.